Jeux Olympiques 2018

voici le communiqué officiel:

Cher(e)s
ami(e)s Impliqué(e)s,

Cette fois, c'est parti !

La ville d'Annecy et le Département de la Haute-Savoie ont officiellement lancélundi leur candidature à l'organisation des jeux Olympiques d'hiver de 2018, en présentant notamment les sites de compétition.

"La date d'aujourd'hui s'inscrira peut-être dans l'histoire
du sport puisqu'elle marque le lancement officiel de notre candidature
dans la compétition des villes requérantes à l'organisation
des JO d'hiver 2018, parmi lesquelles on trouve aussi Grenoble, Nice et
Pelvoux (Hautes-Alpes)", a déclaré le maire de la ville,
Jean-Luc Rigaut (NC), lors d'une présentation aux élus et
à la presse.

Les sites de compétition choisis sont répartis en
trois pôles principaux: Annecy-Aravis, le massif du Mont-Blanc
et les Portes du soleil, situés au maximum à une heure de
trajet d'Annecy, à l'exception de la piste de bobsleigh de La Plagne
(Savoie), a précisé un responsable du comité
de pilotage des JO, Jean-Paul Pierrat.

Chamonix et Morzine-Avoriaz devraient accueillir les compétitions
de ski alpin, La Clusaz le ski de fond, le saut et le ski nordique,
et Le Grand Bornand le biathlon.

Flaine devrait accueillir le surf des neiges, Annecy les
compétitions de patinage, la plaine de Mont-Blanc, Megève
et Chamonix le hockey, tandis que le curling devrait être organisé
à Saint-Gervais-les-Bains.

Concernant les infrastructures sportives, 80% d'entre elles sont déjà
"existantes", a souligné le président (DVD)
du conseil général de Haute-Savoie, Christian Monteil. Manquent
deux patinoires, un anneau de vitesse et le tremplin.

La pré-candidature d'Annecy a été lancée en
présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le
président de l'Assemblée nationale et député-maire
(UMP) d'Annecy-le-Vieux, Bernard Accoyer, le célèbre
chef cuisinier Marc Veyrat, le PDG du groupe Danone, Franck
Riboud et le champion de ski olympique, Antoine Deneriaz.

Le 21 janvier 2009, les quatre candidates françaises remettront
leur dossier au Comité national olympique et sportif français
(CNOSF), qui doit ensuite décider en mars de la pertinence d'une
candidature française et, le cas échéant, annoncer
le nom de la ville retenue.

Rendez-vous sur le site officiel de la candidature : www.annecy-2018.fr !

Vous y trouverez le
logo officiel de la candidature : n'hésitez
pas à le copier et le diffuser le plus largement autour de vous !

Pour plus d'informations, consultez
notre site : www.impliquons-nous.com

A très bientôt
pour de nouvelles bonnes nouvelles !

Toute l'équipe
d'Impliquons-nous

C'est a peu pres ce que j'avais pensé , a part que les Contamines n'y figureront vraissemblablement pas.
En revanche, je suis rassuré de voir que Morzine Avoriaz sont bien inclue dans le projet, car ces derniers temps, la station du Chablias s'était détaché du circuit professionnel.

Voici quelques point pour le choix d'une ville olympique:

a. Infrastructure générale : Coefficient 5 .
Le groupe de travail prend en considération l’infrastructure de transport à l'intérieur de chacun des sites, et celle reliant les zones de montagne à la ville hôte (liaison). Sont prises en considération à la fin de l’évaluation le transport terrestre existant et prévu, l’aéroport ainsi que le Centre International de Radio et Télévision et le Centre Principal de Presse (CIRTV/ CPP). Les sous-critères et pourcentages de pondération suivants sont utilisés :
1. INFRASTRUCTURE DE TRANSPORT 85%
2. AÉROPORT 10%
3. CIRTV/ CPP 5%
Autant dire que Nice qui vante sont aéroport international, se met le doigt dans l'oeil, c'est que 10% de la note... par contre les routes médiocres pour monter en station dans le Mercantour c'est 85% de la note.

b. Hébergement : coefficient 5 .
L’analyse de l’hébergement est basée sur les prescriptions relatives aux JO d’Hiver énoncées dans le Manuel Technique du CIO sur l’hébergement, qui a été fourni aux villes requérantes. La référence correspondant aux exigences en matière d'hébergement est de 22800 chambres, en hôtels de 3 à 5 étoiles. Deux sous critères ont donc été retenus :
1. NOMBRE DE CHAMBRES 80%
(chambres existantes et prévues dans les hôtels de catégorie 3 à 5 étoiles, situés dans un rayon de 50 km du centre des Jeux et 10 km des noyaux des sites et, enfin les villages des
média).
2. CONCEPT D’HÉBERGEMENT 20%
(répartition géographie des chambres, rapport nombre de chambre/ nombre d’hôtels, qualité des chambres).

Annecy et Grenoble ont les stations qui peuvent répondre aux critères, mais il manque encore des lits touristiques sur les agglomérations. Nice, c'est l'inverse, les logements sont sur la côte mais très très limité à 10km autour des sites olympiques. Annecy, aurait peut-être la chance d'avoir la capacité hôtelière de Genève qui s'avèrerait un gros atout, car Annecy rentre dans les 2 quotas avec cette option.

c. Sites sportifs: coefficient 4.
Le groupe de travail s’appuie sur les trois sous critères et pourcentages de pondération suivants :
1. SITES EXISTANTS 35%
2. SITES PRÉVUS SUPPLÉMENTAIRES 35%
3. CONCEPT/HÉRITAGE SPORTIF 30%
Là seul Annecy est dans les clous. Avec tous les sites existants à l'exception des tremplins et des petites patinoires.


d. Villages Olympiques : Coefficient 3 .
Le groupe de travail s’appuie sur les trois sous critères et pourcentages de pondération suivants :
1. EMPLACEMENT (distance entre le(s) village(s) et les sites) 50%
2. CONCEPT ( nombre de villages/ logements, 30 % type d’hébergement, terrains disponibles, environnement)
3. HÉRITAGE (utilisation post Olympique 20% et financement du (des) village(s) olympique(s))
On ne peut pas encore juger sur pièce les projets ne se sont pas clair sur le sujet.


e . Concept des transport : Coefficient 3 .
Le groupe de travail s’appuie sur les trois sous critères et pourcentages de pondération suivants :
1. DISTANCE ET TEMPS DE TRAJET 50% (Trajet moyen en bus entre les sites de compétitions et autres).
2. ORGANISATION DES TRANSPORTS ET GESTION DU TRAFIC AU MOMENT DES JEUX 50%
Les projets là encore ne sont pas encore clair.


i. Expérience en matière de manifestations sportives : coefficient 2 .
1. EXPÉRIENCE GÉNÉRALE 40% (sur la base du nombre de grandes manifestations sportives et internationales organisées au cours des 10 dernières années).
2. EXPÉRIENCE EN MATIÈRE DE SPORT D’HIVER 60% (sur la base des manifestations internationales de sports olympiques d’hiver organisés au cours des 10 dernières années).
Dans les deux cas, l’héritage grenoblois des JO d’Hiver 1968 n’ont pas valeur d’argument, puisque datant de 40 ans, pareil pour Nice, seul Annecy marquerait des points.

Sources (membre de skipass.com)

On y voit un peu plus clair pour la candidature d'Annecy, la station d'Avoriaz devrait accueillir les épreuves alpines féminines.
Seule incertitude, le ski accrobatique n'est pas sur d'avoir toutes les épreuves sur La Clusaz (du moins, le skicross , mais aussi le halfe-Pipe s'il est inscrit aux JO de 2014 qui pourrait soit aller a Flaine soit à Avoriaz).

Voici un article succinct provenant du journal 20min .
Peu de nouveautés mais interessant puisque qu'aucune candidature n'est écartée (même Pelvoux).
http://www.20minutes.fr/article/290799/Sport-JO-2018-le-CNOSF-ramasse-les-copies.php

Voila une belle preuve de la manipulation de la presse :
http://contre-pied.blog.lemonde.fr/2009/01/21/jeux-dhiver-la-foi-deplace-t-elle-les-montagnes/
C'est du grand n'importe quoi , pour le moment, il n'ya aucune favorite, les médias ont réussis a tout inventer

Voila ce qu'il fallait retenir de l'oral des pré requérantes au JO 2018 aujourd'hui au siège du CNOSF a Paris.
JO d'hiver 2018: quatre pré-candidatures françaises "de qualité" selon le CNOSF
Grenoble, Pelvoux, Annecy et Nice sont quatre bons candidats à l'organisation des JO d'hiver 2018, a jugé mercredi le Comité national olympique et sportif français après la présentation des dossiers au siège du CNOSF à Paris.

"Je suis satisfait de la qualité des quatre dossiers", a déclaré Michel Vial, le président de la commission d'évaluation du CNOSF, après avoir auditionné les représentants des quatre villes. "Nous aurons une belle candidature, j'en suis convaincu".

La commission d'évaluation décidera le 18 mars de la ville retenue. Après l'échec de Paris à l'organisation des JO d'été 2012, le mouvement sportif estime que la France doit absolument postuler à l'organisation des compétitions olympiques. Le Comité international olympique (CIO) désignera en 2011 la ville choisie.

"On a été très agréablement surpris par la qualité des quatre dossiers", a ajouté Guy Drut, l'un des deux membres du CIO avec Jean-Claude Killy. Drut et Killy seront chargés de promouvoir auprès du CIO la candidature française retenue.

Si Nice a impressionné en dévoilant son projet en trois dimensions avec le soutien de l'académicien Max Gallo et celui d'Henri Proglio, le patron de Veolia Environnement, Grenoble peut s'appuyer sur son savoir faire de 1968 et Annecy sur l'expérience d'Albertville en 1992.

Pelvoux et ses 400 habitants, la plus petite commune de l'histoire à être candidate, n'a pas nourri de complexes en présentant une candidature ambitieuse, qui utiliserait certaines installations des JO de Turin 2006: la piste de bobsleigh de Cesena et le tremplin de saut à ski de Pragelato.

Gérard Sémiond, le maire de Pelvoux, Michel Destot, Jean-Luc Rigaut et Christian Estrosi respectivement pour Grenoble, Annecy et Nice, ont étalé les qualités de leurs dossiers entourés de nombreux champions.

Michel Destot a parlé de "candidature de la raison et de la passion" pour Grenoble qui, comme Annecy, utiliserait la piste de bobsleigh de La Plagne.

Christian Estrosi compte lui créer une piste à Auron, "pour donner des lettres de noblesse au bobsleigh, à la luge et au skeleton". Il a annoncé son intention d'utiliser la Baie des Anges comme théâtre de la cérémonie d'ouverture.

Nice pourrait souffrir de tenter de devenir la troisième cité de bord de mer à briguer les JO d'hiver, après Vancouver (Canada) qui organisera ceux de 2010 et Sotchi (Russie) ceux de 2014.

"La géopolitique compte bien sûr, parmi d'autres considérations comme la sécurité ou le niveau technologique", relativise Guy Drut.

L'ex-champion olympique du 110m haies de Montréal en 1976 est beaucoup plus préoccupé par l'avenir de la ville qui sera retenue par la commission d'évaluation du CNOSF.

"Je ne voudrais pas que l'on reproduise que la même erreur que pour Paris. A savoir que ce soit une candidature politique accessoirement soutenue par les sportifs mais bien une candidature sportive soutenue par le monde politique", a-t-il dit. Paris, qui faisait figure de favorite pour organiser les JO de 2012, avait été battue sur le fil par Londres.

La commission d'évaluation du CNOSF va s'appuyer sur neuf thèmes pour départager les quatre villes pré-candidates: les finances, le village olympique, l'environnement, les infrastructures, les sites sportifs, les Jeux paralympiques, l'hébergement, les transports, le développement durable et l'héritage des Jeux. AP

jlc/cov/mw

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A propos de Grenoble 2018

Difficile de monter un dossier pour espérer être candidat à la candidature pour l'obtention des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2018, sans avoir LA pièce maîtresse : la descente. L'épreuve reine. Celle qui fait rêver les minots des écoles de ski, celle qui fait brailler les commentateurs télé, celle qui fait frissonner les compétiteurs. Et c'est la station des Deux Alpes qui a décroché le pompon avec sa déjà mythique descente du Diable. Une idée qui a d'abord germé dans la tête d'Éric Gravier, président du Ski club des Deux Alpes. « On a contacté la ville de Grenoble pour leur montrer le site. Ensuite, Bernhard Russi [ancien champion de ski reconverti dans la création de pistes, ndlr] est venu sur place. Il nous a dit que le projet était tout à fait envisageable », explique Éric Gravier.
« D'en bas, on peut voir 80 % de la course »

Pour les hommes, le départ serait donné depuis le Super Diable, à 2 800 mètres pour finir au coeur de la station à 1650 m. Concernant la piste dames, il est prévu de remettre au goût du jour l'ancienne "piste de descente" avec une aire d'arrivée au niveau du parking du Perron. « L'avantage du site du Diable, c'est qu'il est très visuel. D'en bas, on peut voir 80 % de la course. C'est presque l'idéal pour les retransmissions télé », continue le président du Ski club.
La station ronge déjà son frein dans le portillon de départ vers l'aventure. Le 18 mars sonnera le glas ou le départ de toutes les espérances olympiques.
Source le Dauphiné

C'est terminé pour Pelvoux.
Le village/station des Hautes Alpes ne disputera pas les "finale" des primaires Française. En effet, le dossier de Pelvoux n'atteint pas le minimum requis par le CIO pour pouvoir participer à la candidature finale pour ces JO.

http://www.sport24.com/autres-sports/sports-d-hiver/actualites/une-finale-a-trois-246498/

Résultats Mercredi prochain .

Perso, Anneçy a toutes ses chances.

Moi je suis pour Nice, et oui étant du Sud je soutiens le Sud et je trouve qu'il serait temps que les alpes du sud soient reconnus comme celles du Nord, même si les aménagements en R.M.s sont moins avancés même si l'enneigement est incertain certaines années, Grenoble ayant déjà eu les J.O.s je pense normal que cela revienne un peu au Sud. De plus le soutien financier apporté par les J.O. sera plus nécessaire dans le Sud que dans le Nord, et oui dans le sud aussi on sait faire des superG, des half-pipe, du bobsleigh et autre sport d'hiver, je n'ai rien contre les savoyards mais je voudrais qu'ils arrêtent de se prendre pour la capital mondial du ski!!
Eh oui dans le reste de la France on skie aussi pas besoin d'aller aux 3V pour savoir ce que c'est le ski et le freestyle, allez donc voir un peu dans les autres massifs de France si ya pas un peu du niveau, des capacités d'accueil, des pistes exceptionnels, de la neige de qualité. Je ne soutiens pas Nice uniquement parce que c'est près de chez moi, mais parce que la candidature me semble cohérente, si il y aurait eut ,par exemple, bordeaux avec les pyrénées, au lieu de Nice, je les aurait soutenu plutôt que Annecy, histoire que les étrangers comprennent eux aussi que le ski Francais ne se résume pas à la Savoie.

Il y aura bien 4 villes demain à Paris pour remporter cette primaire Française.La candidature de Pelvoux n'est pas en mesure d'organiser un tel événement (selon le rapport de la commission d'évaluation du CNOSF) mais fera bien partie de l'élection demain.

http://www.lexpress.fr/actualite/sport/jo-2018-l-etrange-rapport-du-comite-olympique-francais_747256.html

A J-1 , la pression monte.
Sur le papier, Grenoble fait vraisemblablement figure de favorite , juste devant Annecy.

C'est Fait ! ! !
Annecy représentera la France pour la candidature à l'organisation des JO d'hiver 2018 !

Info Eurosport
Annecy représentera la France


Eurosport
A l'unanimité des votes dès le 1er tour, le CNOSF a désigné Annecy comme ville française requérante à l'organisation des JO-2018, au détriment de Nice, Pelvoux et surtout Grenoble pressentie 50 ans après sa 1re désignation. La ville de Haute-Savoie sera en compétition avec Munich, Sion et Pyongyang.

La publication du rapport d'évaluation du CNOSF a exacerbé les passions entre les candidates françaises à l'accueil des JO 2018 qui seront départagées mercredi, point d'orgue de six semaines riches en transgressions de règles strictes en matière d'éthique et de fair-play. En présentant leur dossier au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) le 21 janvier, Annecy, Grenoble, Nice et Pelvoux s'étaient vues rappeler la règle du jeu: Aucun contact avec les votants, aucune référence, a fortiori attaque, envers les villes rivales, aucune communication à l'étranger. A deux jours du vote, l'amnésie est de mise pour les auteurs d'infractions, petites ou grosses, prompts à dénoncer celles du voisin. "Nous avons été les seuls à respecter les règles du jeu" , clament ainsi les défenseurs de Pelvoux qui, dans leur réponse au rapport de la commission d'évaluation, taillent pourtant noir sur blanc, comme Nice d'ailleurs, de sévères croupières à leurs concurrents.

Au CNOSF, embourbé depuis vendredi dans les suites de la publication précoce et mal maîtrisée du rapport de la CE qui a provoqué l'ire des mal notés Nice et Pelvoux, on tente de minimiser les dérapages. "Dans l'ensemble, ils ont été gentils. Il n'y a pas eu de lobbying trop appuyé. Quelques aficionados des différentes candidatures nous ont demandé s'ils pouvaient contacter des membres du CNOSF. On a simplement dit non", indique-t-on. Deux villes pourtant, même si toutes s'en défendent, ont dû être rappelées à l'ordre après un franchissement de la ligne jaune. Deux dérapages seulement, réprimandés parmi tant d'autres par un Comité olympique parfois amusé des moyens dispendieux engagés dans la bataille.

Atmosphère délétère

"On avait dit qu'il ne fallait pas investir trop d'argent sur le dossier, même si les arguments papier glacé ont leur importance. Là, on pourra dire qu'ils ont fait fort et qu'ils ne sont pas passés inaperçus", ironise-t-on. Là encore, chacune voit la poutre dans l'oeil du voisin: "Je ne sais pas comment les autres peuvent dire qu'ils ont dépensé moins d'un million d'euros pour la phase de pré-candidature", s'interroge le maire d'Annecy qui annonce un budget d'1,2 million pour toute la campagne. Empêchées d'approcher les 45 membres du conseil d'administration invités à voter, les quatre villes ont donc investi massivement dans les fêtes people ou populaires, la communication avec le public et les medias, biais pour atteindre la tour d'ivoire du CNO.

Ainsi, cette concurrente qui a tenté d'acheter de l'espace sur plusieurs dizaines de panneaux 4x3 mètres pour vanter les mérites de sa candidature dans les rues mêmes d'Annecy. Ou ce maire qui a publiquement qualifié Nice de candidature "bling-bling". Depuis plusieurs jours, les hostilités ont grimpé d'un cran: un recours aurait été déposé contre le maire d'Annecy, coupable de s'être affiché dans un forum international aux côtés de Juan Antonio Samaranch, ex-patron du CIO. Et des rumeurs de collusion concernant les rapports d'un membre de la commission d'évaluation avec une ville candidate sont relayées par deux de ses rivales. Dans une atmosphère devenue délétère, le vote de mercredi pourrait bien faire sortir de nouveaux cadavres des placards.

Bon ben tant pis pour Nice 2018 peut être en 2022... à suivre!

On connais donc désormais 3 candidates "Officielles"
Munich (Allemagne)
Peyongchang (Corée du Sud)
Annecy (France)

La ville de Sion n'est pas encore officiellement dans la course , on le saura le 2 Avril prochain.

Concernant Annecy, elle a de bon attouts et des chances . On parle d'une candidature globale. Munich est dite favorite, mais c'est essentiellement le poids de la ville qui compte et peut etre de son . Dans ce cas, ça voudrait dire que les épreuves ayant le plus d'intérêt seraient celle en patinoire.
Hors le choix se fait généralement dans la candidature complète et non seulement sur la ville candidate (a l'inverse des JO d'été ou presque toutes les épreuves se passent dans la même ville). Certes Annecy n'est rien comparé a la ville de Munich, mais rivalise grâce a son dossier (que ça plaise ou non).

Pour Peyongchang, les championnats du monde de Biathlon n'ont pas fait fureur apparemment , et la ville se trouve confronté à la candidature de Busan pour les JO d'été 2020 si Tokyo n'est pas choisie pour 2016.

Enfin, si Sion se présente, la aussi le dossier pourrait être aussi bien que celui de Annecy , le Valais suisse étant une des principale destination pour les sports d'Hiver , et accueuillant régulièrement coupes du monde voir championnats du monde de sports d'hiver.

D'ailleurs, le président Jacque Rogue a émis dans un communiquer le souhait de voir une ville de taille plus modeste pour accueillir les JO .
Autre atout pour Sion, le président du CIO Jacques Rogge a récemment répété que les Jeux devaient retrouver une taille plus modeste. Après les métropoles comme Turin (2006), Vancouver (2010) et Sotchi (2014), une ville de 30'000 habitants remplirait les critères.
vu sur www.tsr.ch

La ville d'Annecy a été retenue comme candidate pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2018, tout comme Munich en Allemagne et Peyongchang en Corée du Sud.

Plutôt bien partie, Munich et peongchang ont eu une bonne évaluation, mais c'est moins le cas pour Annecy, qui devra reoir sa copie, notamment en matière de transport d'hébergement et sur les sites.

par Chrystel Boulet-Euchin

PARIS (Reuters) - Annecy a vu sa candidature à l'organisation des JO d'hiver 2018 retenue par le Comité international olympique (CIO) mais devra "revoir sa copie", ce qui aux yeux de ses promoteurs constitue "un mal pour un bien".

Le comité exécutif du CIO a également retenu les dossiers des deux autres villes, Munich (Allemagne) et PeyongChang (Corée du Sud), lors d'une réunion à Lausanne, au siège de l'instance dirigeante.

"La commission exécutive a décidé aujourd'hui que les trois villes requérantes méritaient de passer à la deuxième phase de la procédure de candidature", a déclaré Gilbert Felli, directeur exécutif du CIO. "Il a néanmoins été clairement indiqué qu'Annecy devait revoir sa copie."

Directeur général d'Annecy 2018, Edgar Grospiron, champion olympique de ski acrobatique en 1992, voit dans la remarque du CIO un point positif, celui de donner à la ville de Haute-Savoie un axe de travail pour peaufiner son dossier.

"C'est un mal pour un bien. Mieux vaut une remarque un an avant (l'élection) que d'aller au bout avec un dossier moyennement apprécié", a-t-il dit par téléphone à Reuters.

"Nous sommes très contents et très fiers mais on a eu chaud car si il y a une remarque, c'est que le CIO a hésité. Les enjeux sont importants, on reste en course et c'est une bonne nouvelle."

"UNE LOGISTIQUE LOURDE"

L'instance dirigeante olympique a demandé aux porteurs de la candidature d'Annecy de "revoir leur concept", à savoir la disposition des sites.

"Il y a beaucoup de sites, donc beaucoup de villages, ce qui entraîne une logistique lourde, avec des trajets parfois longs, et des coûts élevés. Notre dispositif pose des difficultés sur ces points-là", a reconnu Edgar Grospiron.

Le comité de candidature d'Annecy doit se réunir dès mercredi matin afin d'étudier les remarques faites par le CIO et d'être en mesure "de proposer un nouveau concept d'ici la fin de la semaine", a précisé le directeur général.

Ce nouveau concept permettrait de combler un important retard sur les candidatures allemande et coréenne qui obtiennent une évaluation de 8 à 9 sur une échelle de 10, tandis qu'Annecy obtient une fourchette de 4 à 7.

La compétence de la France en matière d'expérience dans l'organisation de manifestations sportives est en revanche reconnue, tout comme le soutien des autorités.

"Sur le soutien gouvernemental, nous avons une très très bonne évaluation. La motivation populaire, politique et sportive est totale", a ajouté Edgar Grospiron.

L'élection aura lieu le 6 juillet 2011, lors de la 123e session du CIO à Durban, en Afrique du Sud. Un mois auparavant, au plus tard, le rapport de la commission d'évaluation du CIO sera publié.

Les trois villes candidates ont jusqu'au 11 janvier prochain pour remettre leur dossier de candidature, ce qui laisse moins de six mois à Annecy pour répondre aux attentes du CIO et revenir à hauteur de ses deux rivales.

Édité par Gilles Trequesser

latribune.fr

Dernières nouvelles.
Elles concernent une patinoire dans la plaine du coté de Passy.
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2010/10/01/christian-monteil-et-les-anti-jo-s-invitent-au-conseil-municipal-de-passy